Au CPB Rennes depuis 4 ans, Thomas Ruellan est maintenant bien installé dans la #teamCPB. Il nous livre quelques mots sur le match de demain soir face à Rouen-Oissel.

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Vous enchaînez une 3e victoire face à Gonfreville, quel bilan tires tu après ces 5 premiers matchs ?

On va dire que le début de saison est plutôt mitigé, même si on est premier à égalité de points, on regrette un peu notre première défaite contre Amiens et notre non-match face au PSG. Avec les trois victoires qui ont suivi on prend un peu plus l’air, c’est sûr, mais il nous reste encore du travail à fournir, des points où progresser, notamment en attaque où on n’est pas encore capable de marquer beaucoup de buts. Mais à contrario, on est toujours capable de bien défendre, alors tant qu’il y a un but de plus…

La victoire contre Gonfreville est une grosse performance…

C’est clair, c’est sûrement la victoire la plus savoureuse depuis le début de la saison. On les connaît bien et ça fait maintenant quelques années qu’on déjouait régulièrement là-bas. Le week-end dernier, la tendance s’est inversée, mais cette victoire est aussi liée à notre montée en puissance des dernières semaines. C’est une vraie belle performance, comme les matchs précédents. Maintenant, il faut confirmer notre réveil tardif dans ce championnat.

Il y a eu très peu de changement dans l’effectif durant l’été, on sent une équipe habituée à vivre ensemble…

Oui, on est une bande de copains qui commence à bien se connaître, sur le terrain comme en-dehors. Pour pérenniser à ce niveau, il nous fallait garder ce groupe qui joue bien ensemble et ne pas changer la moitié de l’effectif à chaque inter-saison. Notre collectif est vraiment notre force par rapport à des équipes qui ont fait de très gros recrutements et pour qui l’acclimatation des joueurs peut être plus longue… Au CPB, on est tous sur le même pied d’égalité, ce qui rend l’ambiance très saine et ça se ressent dans notre jeu.

L’arrivée de Thibaut Minel dans l’effectif est un réel plus pour vous…

Carrément, un mec avec une expérience comme la sienne, on est preneur. Surtout, qu’on s’était déjà rencontré auparavant (notamment en dehors des terrains) et je savais que ça allait très bien se passer. Thibault nous apporte beaucoup sur la vision du jeu. On le sent serein quand il est sur son poste de demi-centre, il sait ce qu’il veut faire et ce qu’il faut faire. Il est assez complémentaire de Romain je trouve, et quand on a deux joueurs de qualité par poste, c’est vraiment un must.

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Vous affrontez Rouen-Oissel samedi, comment vous abordez ce match ?

Comme les autres. C’est une équipe compliquée à manœuvrer avec un coach qui réalise de belles choses là-bas. Je ne me fie pas encore au classement pour juger les équipes. On les a battus largement chez eux l’année dernière et ils sont venus gagner chez nous deux mois plus tard. Ils sont à égalité de points avec nous et ils ont fait une belle performance en dominant Hazebrouck. Ça reste un match à notre portée, tâche à nous maintenant de continuer sur notre lancée et ne pas se faire piéger.

Quelles sont vos ambitions pour cette saison ?

La encore, c’est dur de se prononcer. L’objectif annoncé pendant la prépa c’était les play-offs, après les deux premiers matchs on s’est dit qu’on s’était peut-être vu un peu trop beau trop vite, maintenant avec l’euphorie du match contre Gonfreville j’ai envie de dire que rien n’est joué et que les play-offs sont atteignables, maintenant la route est longue et semée d’embûches.

Tu entames ta 4e saison au CPB Rennes Handball, comment te sens tu ici ?

Sportivement, le début de saison a été un peu compliqué, car je n’ai pas pu faire la même préparation que les autres à cause de mon emploi du temps professionnel et le premier match m’a été fatal face à Amiens ou l’impact physique était bien présent. Ça fait quelques semaines que c’est mieux, pourvu que ça dure. Après, le moral est toujours au rendez-vous et je prends toujours autant de plaisir à venir m’entraîner et jouer dans cette équipe surtout quand il n’y a que des copains sur le terrain. Donc tant que je pourrais courir, c’est possible qu’on me revoie encore un peu à Géniaux.