Arrivé il y a deux saisons au CPB Rennes, Paul Serinet quitte la Team CPB et rejoint la région parisienne pour débuter sa carrière de professeur d’EPS.

Comment vas-tu ? Comment se passe ton confinement ?

Ça va ! Je ne suis pas le plus à plaindre, mon confinement se passe plutôt bien. J’ai la chance de ne pas être seul, je suis bien entouré dans une maison avec un jardin, ce qui n’est pas des plus désagréables.
Les journées passent assez vite entre des réveils de plus en plus tardifs et un apéro qui arrive de plus en plus tôt dans la journée (rires). J’essaye de continuer à m’entretenir physiquement entre courses et musculation. J’en profite aussi pour travailler sur mes cours et mon mémoire. 

Pour des raisons professionnelles tu quittes la Team CPB et tu rejoins la région parisienne, quel est ton sentiment aujourd’hui ?

Oui… effectivement j’ai obtenu ma mutation en tant que professeur d’EPS dans l’académie de Paris. Et c’est bien sûr avec un immense regret et beaucoup de tristesse que je quitte cette équipe et ce club qui m’a permis de vivre des choses extraordinaires à la fois sur le plan humain et sportif.

Tu as passé 2 ans au CPB Rennes, quels souvenirs gardes tu de toutes ces années ?

Comme j’ai pu le dire en off avec les copains de l’équipe, j’ai vécu de très beaux moments à leurs côtés durant ces deux années. Je garderais en mémoire évidemment les victoires à Géniaux souvent dans des ambiances assez folles, les moments de vestiaire et d’avant match où l’on se retrouve tous ensemble et qui nous galvanisent, les rigolades à la fois sur et en dehors du terrain et ces 3èmes mi-temps inoubliables.

Si tu devais retenir 1 moment de ces 2 ans, tu choisirais lequel ?

Lors de mes deux années, il y a eu beaucoup de moments forts. Pour les moments sur le terrain, je pense notamment à ce match de 1/16ème de coupe de France complètement fou contre la D2 de Cherbourg qui se concrétise par une victoire à Géniaux dans une salle surchauffée qui n’a pas pu accueillir dans les gradins toutes les personnes qui étaient venues ! Match incroyable où Jean-Baptiste Laz (le capitaine) nous annonce juste avant de rentrer sur le terrain qu’il va être papa, c’était un moment fort et qui a surement joué sur notre envie et notre victoire ce jour-là. Pour les moments hors terrain, je n’arriverais pas à choisir entre le meilleur après-match, les déplacements, la meilleure « Shaki-Laz » où tous les moments vécus ensemble. Il y a pas mal d’anecdotes qu’il ne faut pas toujours dévoiler…

Que peux-tu retenir de cette dernière saison en N1 Elite et cette dernière équipe ?

Cette année a été très enrichissante pour nous sur le plan sportif, puisque nous avons évolué à un niveau de jeu (N1 Elite) qui nous a permis de nous confronter à de très belles équipes, composées généralement que de joueurs professionnels. C’est une saison bien sûr en demi-teinte où nous avons réussi à faire de Géniaux un lieu difficile à prendre pour nos adversaires mais où nous avons eu plus de mal à nous déplacer. Nous avons été capables de battre les premiers du championnat et de perdre contre les derniers. Je suis fier d’avoir fait partie de cette équipe atypique, souvent difficile à gérer, à faire rentrer dans un moule ou dans la norme. En effet, je pense que la liberté et l’amitié représentent notre réel projet de jeu et nous a permis de réaliser de très belles choses.

Un petit message à dire aux supporters ?

Bien sûr, j’aimerais avant tout remercier le club, ses entraineurs, ses dirigeants et ses bénévoles qui participent grandement à l’épanouissement de tous les jeunes handballeuses et handballeurs du Cercle Paul Bert. Et un grand merci aux supporters, qui ont toujours su être présent pour nous soutenir et mettre le feu lorsque nous en avions besoin ! Ils participent fortement à notre envie de jouer les samedis soir à Géniaux et de tout donner pour pouvoir fêter chaque victoire comme elle se doit.

Merci à toi Paul pour ces deux années !
Le club te souhaite bon courage pour ta nouvelle aventure professionnelle !