// N1M. Nicolas Busson : « J’ai toute de suite senti un groupe sain »
Après une première année au CPB Rennes, Nicolas Busson répond à nos questions et revient sur ses débuts avec la Team CPB.
Nicolas, pour commencer comment vas-tu et comment se passe cette période pour toi ?
Et bien écoute ça va plutôt bien ! Je suis un peu comme une majorité de gens au chômage partiel, j’espère pouvoir reprendre le plus vite possible. J’ai quand même mes cours en visio dans le cadre de ma licence et un mémoire à finir donc je ne suis pas totalement inactif.
Tu viens de vivre une première année au CPB Rennes assez courte, comment s’est passée ton intégration ?
Mon intégration s’est très bien passée ! Lorsque j’ai eu l’occasion de venir faire un test ici, j’ai toute de suite senti un groupe sain, mais avant tout de potes. C’est Maxime Suzeau qui m’a informé du fait que le club était en recherche de gardien et qui m’a précisé qu’il n’avait jamais été aussi bien dans un club qu’ici !
Je dois dire qu’il avait raison, car il ne m’a pas fallu longtemps avant de me sentir vraiment bien dans ce groupe !
Comment s’est passée ton année sportivement ?
Sportivement, je dirais que ça s’est passé en deux temps. Une préparation estivale compliqué en terme de handball avec des changements à intégrer notamment au niveau de la relation avec le contre, ce qui a donné des matchs de préparation vraiment pas terrible (rires).
En ce qui concerne le championnat, j’en tire un bilan plutôt positif personnellement, mais aussi collectivement où nous avons réussi à faire de gros matchs, notamment à géniaux, où j’ai pu y découvrir l’ambiance par la même occasion
Tu as commencé le handball en Normandie, peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours ?
J’ai commencé le handball à l’âge de 10 ans au club de l’ASL Chemin Vert qui est un club caennais. J’y ai évolué jusqu’à mes 15 ans. C’était vraiment de belles années avec une équipe composée uniquement de potes avec qui j’étais en primaire ou collège. J’ai aussi eu le même entraîneur, François Hue pendant ces premières années.
J’ai ensuite intégré le pôle espoir d’Evreux en seconde et rejoint dans le même temps le club du Caen Handball. Club dans lequel j’ai joué pendant huit ans et avec lequel j’ai à peu près tout connu. Des moins de 18 ans régionaux au niveau national, puis avec la réserve de la Prénationale à la Nationale 2. Il y a eu également quelques matchs en Nationale 1 et en Proligue avec l’équipe première. J’ai eu la chance de jouer de nombreuses finales et participer à des années d’accession.
J’ai ensuite évolué un an au club du PL Granville l’année dernière où j’ai retrouvé un de mes anciens coachs de Caen (Jean Baptiste Martin) qui m’a accordé toute sa confiance.
Et me voilà maintenant au CPB Rennes, et encore l’année prochaine.
En intégrant le Pôle Espoirs, visais-tu une carrière de joueur de haut niveau ?
Je pense que comme tous les joueurs qui intègrent un pôle espoir, on a cette idée de jouer au haut niveau dans un coin de notre tête. Je n’ai pas eu d’opportunité d’intégrer un centre de formation, mais pas nécessairement l’envie non plus.
J’ai donc privilégié les études, afin d’assurer mon avenir professionnel étant donné que le sport ne durera pas 50 ans.
Mon ambition, aujourd’hui, est de jouer au plus haut niveau possible, tout alliant vie sportive et professionnelle. C’est ce que j’arrive à trouver ici donc je suis très content.
Que fais-tu professionnellement ?
Je travaille cette année chez Blot immobilier en alternance en tant qu’assistant gestionnaire.
Je suis à la faculté de métier de Bruz en licence professionnelle métiers de l’immobilier !
Le CPB Rennes et notamment Franck Roussel m’a énormément aidé à trouver mon alternance, et je ne peux que trop le remercier pour ça !
Tu nous disais que tu étais arrivé dans un groupe qui vit bien, parle nous un peu de ce groupe ?
Il y a pleins de personnalités différentes, mais pourtant tout le monde s’entend bien ! Même quand il y a des petites engueulades, que ce soit sur un jeu d’échauffement, souvent à cause de Manu Marty d’ailleurs (rires) ou même pendant un entraînement en général, la situation finit toujours par s’arranger parce qu’on aime tous jouer ensemble. Le groupe existe aussi en dehors du terrain et on prend tous du plaisir à se retrouver. Que ce soit physiquement ou en virtuel pour partager des choses et c’est là la vraie force du groupe !
Justement, en plus de tes performances sur le terrain, on nous a dit que tu avais également un bon niveau dans les jeux vidéo, peux-tu nous en dire plus ?
Oui ! (rires) C’est vrai que j’aime bien jouer, et comme je n’aime pas perdre, j’essaye de m’entraîner aussi dans les jeux vidéo pour m’améliorer et éviter au maximum les défaites (rires). Je joue régulièrement à Fortnite avec Antoine, Alex, Flo et Manu ! Qui sont tous d’excellents coéquipiers (même s’ils resteront modestes si on leur demande !).
Mais je suis aujourd’hui obligé d’avoir une pensée pour Thibault Minel, qui a été forcé de prendre une petite retraite vis-à-vis de sa console à cause du confinement ! Un joueur talentueux qui ne manquera pas de revenir sur le devant de la scène virtuelle quand cela sera possible !
En ce qui concerne les parties de Mario Kart pendant les déplacements, Thomas a encore quelques trucs à apprendre mais il progresse. J’espère aussi que l’armoire à trophées de deuxièmes et troisièmes places de Pierre ne prend pas trop la poussière ! (rires).
On va donc te revoir sous les couleurs du CPB l’année prochaine, comment vas tu aborder cette nouvelle saison ?
Ça risque d’être une année, passionnante ! On va rencontrer de nouvelles équipes, rejouer contre des équipes qui nous ont posé des difficultés cette année, donc comme cette année ça va être encore un championnat très intéressant à jouer contre de belles équipes !
Je vais aborder cette saison avec beaucoup d’envie, et la volonté d’aider l’équipe au maximum à réaliser une belle saison avec un maintien à la clé !
5 mai 2020