Arrière gauche de la #teamCPB, Emmanuel Marty nous livre ses impressions sur le match de ce week-end face à Boulogne-Billancourt et son aventure en tant qu’entraîneur des jeunes cerclistes.

2016/2017 - N1 - Emmanuel Marty

Vous revenez de Rouen avec une victoire acquise dans la difficulté, que peux-tu nous dire sur ce match ?

En effet, ce fut un match compliqué pour nous ce week-end. Dès le début du match, nous n’étions pas dans le rythme. Il a fallu attendre la deuxième mi-temps pour que nous commencions à monter les ballons et à mettre un peu d’impact. Malgré ce petit mieux, ce fut un match très poussif de notre part acquis dans la douleur dans les dernières minutes du match. Heureusement, il fut coaché d’une main de maître par notre commandant Franck Prouff. Je commence à croire que nous ne sommes pas des hommes du dimanche. (Rire)

Vous affrontez Boulogne pour la dernière de cette première phase, qu’est ce qui caractérise cette équipe ?

Boulogne est une équipe très combative avec un jeu rapide porté vers l’avant. C’est le genre d’équipe qui d’un coup d’œil ne vous impressionnera pas par ses attraits physiques (tout comme notre équipe à l’exception de notre Gwendal national) mais qui propose un jeu vraiment intéressant.

Comment abordez-vous ce match ?

Nous abordons ce match de manière confiante. Malgré ce dernier match peu satisfaisant à Oissel, nous restons sur une bonne dynamique après nos victoires acquises pendant la préparation hivernale. De plus, nous nous sommes imposés chez eux lors de notre match retour. C’était d’ailleurs ma première victoire face à cette équipe après 5 défaites contre eux avec mon ancienne équipe de Cesson. Pas besoin de vous faire un dessin, 1 victoire contre 5 défaites… Je l’ai encore amer. Ça va être un bon match, un très bon match !

Vous jouez un match important en ayant la chance de recevoir, c’est un plus ?

En effet, c’est le dernier match de la première phase. Seulement après notre match, nous serons fixés sur notre sort. Nous n’avons pas le choix, nous devons gagner pour espérer monter en play off. Autant dire qu’il est bien plus appréciable de jouer ce dernier match à la maison devant notre public de connaisseurs scandant « Olivier, Olivier » que devant un public de Parisien lambda et insipide. (fou rire de 5min, décidément ce Manu est vraiment drôle)

Tu es handballeur au CPB Rennes, mais tu y travailles également, que fait tu ?

Et oui, ça fait maintenant plus d’un an que je travaille au Cercle Paul Bert. Pour faire simple, j’ai une moitié de poste sur le handball en tant qu’entraîneur et l’autre moitié au service socio-sport avec mon collègue et partenaire de terrain Nico Lemonne. J’ai la chance d’encadrer des enfants dès l’âge de 3 ans en éveil sportif jusqu’aux adultes à la prison des femmes. Je ne vais pas m’étaler sur le sujet, je ne voudrais pas que la lecture de cet article vous paraisse trop longue, mais c’est avec plaisir que j’échangerai sur mes diverses activités au sein du CPB après l’un de nos matchs autour d’une bonne bière.

Tu es en charge du groupe des -15 ans féminines et -18 ans masculins régionaux, parle nous un peu de ces 2 groupes et de cette expérience d’entraîneur…

Oui, j’entraîne ces deux équipes deux fois par semaine chacune. C’est un réel plaisir pour moi de les entraîner et de passer du temps avec eux ou elles. J’espère leur transmettre ma passion pour le hand. En tout cas, je leur souhaite le meilleur et surtout de devenir la crème de la crème du handball français (à contrario de leur coach)