Après les arrivées de Réjeanne Desmare et Charlotte Le Han, le CPB Rennes intègre deux jeunes joueuses au sein de son effectif de Nationale 2.

En effet, Zoé Prouff, née en 2002, intègre officiellement l’équipe après avoir fait plusieurs matchs la saison dernière. Comme cette saison, elle évoluera sur la base arrière. En parallèle de son parcours au CPB Rennes, Zoé était également pensionnaire au Lycée Bréquigny du Centre Labellisé d’Entraînement (CLE) de Rennes.

La seconde joueuse, Djasma Houmadi, née en 2004, intègre l’effectif après une année en U18 Nationale et jouera au poste d’ailière droite. Elle est, depuis la saison dernière, pensionnaire du nouveau Pôle Espoirs Féminin de Rennes situé au Lycée Bréquigny.

L’entraîneur, Alan Gauvineau, nous en dit un peu plus sur ces arrivées.

Tu intègres deux jeunes joueuses l’année prochaine dans le collectif de Nationale 2 , Zoé Prouff (2002) et Djasma Houmadi (2004), peux-tu nous en dire plus sur ces deux joueuses ?

Zoé est une joueuse de base arrière, qui, pour compléter son parcours au CLE a été intégrée aux entraînements de la N2 cette saison… Elle a d’ailleurs très bien tiré son épingle du jeu puisqu’elle a joué 9 matchs en N2 ! Dans les faits, elle était déjà devenue une joueuse du groupe à part entière.
Djasma est une ailière droite, capable aussi d’évoluer sur la base arrière, membre du pôle d’accession rennais elle jouait cette saison avec les U18 nation et possède beaucoup de qualités même si parfois elle n’a pas l’air de se rendre compte ! Elle a eu accès aux entraînements N2 avant le confinement.
Zoé et Djasma sont venues au CPB Rennes pour continuer leur parcours handball après avoir commencé dans des clubs rennais (respectivement HBD et Cadets de Bretagne), cela fait maintenant quelques saisons qu’elles sont au club. C’est donc une satisfaction de pouvoir les accompagner dans ce projet de performance. Leur arrivée sur le niveau N2 est un bon signe concernant la formation des jeunes filles dans les clubs du bassin rennais. Les structures d’entraînement y sont bien sûr pour quelque chose, mais il est agréable de constater que les clubs accordent de plus en plus d’importance à leurs licenciées féminines.

Tu es également entraîneur au CLE Féminin de Rennes, quels sont les liens entre les structures de formation féminines et le club du CPB Rennes ? Quelle importance donnes-tu à la formation au sein de ton collectif ?

Benjamin Guichon étant responsable des deux structures, c’est surtout lui qui crée le lien avec les clubs des élèves des deux structures. Il y a bien sûr du lien entre les structures et les clubs et c’est d’autant plus évident que, Franck pour le pôle, Pierre Dubois et moi-même pour le CLE, avons une double casquette en étant intervenant en structure, mais surtout salarié de club.. Nous avons des moments privilégiés pour communiquer, les informations passent rapidement et les échanges que l’on peut avoir sur le handball sont bénéfiques à tous.
Hormis cela, il n’y a pas de lien spécifique, car lorsque nous intervenons en structure, nous faisons abstraction du club, que ça soit le nôtre ou celui des joueuses, et inversement lorsque nous retrouvons les joueuses dans le cadre du club.
Nous avons surtout des liens avec ces structures par les joueuses de l’entente CPB Rennes / AS Chantepie ayant évolué, évoluant et allant évoluant dans ces structures. Je ne vais pas toutes les citer, car il y en a eu beaucoup depuis les pionnières de la génération 99 ! Mais nous sommes bien représentés depuis plusieurs années.
La formation est très importante, mais elle ne va pas sans une démarche d’apprentissage de la part des joueuses, il y a donc un amalgame entre ce qu’apporte l’entraîneur et ce qu’apporte la joueuse. On peut bien sûr intervenir pour améliorer la démarche de la joueuse, mais il est très difficile d’aller contre la nature de la joueuse. Pour moi la formation, c’est avant tout un état d’esprit, faire en sorte que les joueuses sortent d’un entraînement avec un élément de progrès, un objectif à remplir pour les entraînements futurs. Tant que les joueuses sont dans cette démarche, je prend du plaisir à les entraîner, peu importe leur âge.

Djasma est née en 2004 et pensionnaire du Pôle Espoirs de Rennes, comment intègre-t-on une aussi jeune joueuse dans un collectif senior ?

Bien que l’accès à cette équipe lui soit facilité, si elle est là ce n’est pas pour rien, et il n’y a pas de traitement particulier de ma part une fois la saison commencée. Bien sûr, il y a un aménagement de son planning d’entraînement entre le pôle et le club, car elle ne peut pas se dédoubler. La mettre en confiance sera une priorité et je compte sur les joueuses plus âgées, car ce n’est pas évident d’arriver dans une équipe senior à 16 ans. Ensuite, son intégration passera aussi par ce qu’elle apportera au groupe sur le terrain et également en dehors.
Je ne crois pas qu’un traitement particulier l’aidera à progresser, car on a vite fait de se trouver des excuses derrière ce supposé traitement et vis-à-vis du groupe, il faut rester au plus près de sa ligne de conduite.