// Claire Genton : “Nous avons les capacités de faire de belles choses”
> N3F. Samedi 17 février 2018 à 20h45 : CPB Rennes/Rouen.
Elle est arrivée cette année au CPB Rennes Handball au poste de demi-centre, Claire Genton nous livre ses impressions sur ce championnat de Nationale 3 et la situation actuelle de l’équipe.
Lors de la dernière journée, l’équipe s’est inclinée à Lisieux, que peux, tu nous dire sur cette défaite ?
Le match à Lisieux fut compliqué, on a très mal commencé la première mi-temps face à une bonne équipe de Lisieux qui n’est pas vraiment à sa place dans le classement actuel. Nous avons plutôt eu une bonne réaction en deuxième malheureusement cela n’a pas été suffisant. Le résultat est très sévère par rapport à notre envie en deuxième.
Vous sortez de 3 semaines de trêve, comment abordez-vous les prochains rendez-vous ?
On est consciente que notre place en N2, n’est toujours pas acquise, les 3 semaines de trêve nous ont aussi permis de nous reposer physiquement après cette première partie de saison, mais aussi de nous entraîner et de travailler sur des points plus spécifiques afin de gagner nos prochains matchs qui seront déterminants pour la suite de la saison. Un gros match nous attend samedi soir pour cette reprise !
Vous affrontez Rouen samedi, une équipe du haut de tableau…
C’est une belle équipe de Rouen que nous avons rencontrée en tout début de saison. C’était un premier match compliqué. Nous avons commencé le match après juste 5 minutes d’échauffement et quasiment 5 heures de route : pas les meilleures conditions !
C’est une équipe qui aujourd’hui est en haut de tableau, mais nous avons très envie de montrer qu’avec les mêmes conditions préparations, on est capable de leur poser des problèmes pendant ce match. C’est une équipe qui court beaucoup, il va falloir être prête dès le début du match et rester solidaire pendant 60 minutes.
L‘équipe pointe actuellement à la 8e place, significative de qualification pour la montée en N2. Quelles seront les clés pour rester dans ce wagon ?
Il faut que l’on continue à s’entraîner comme on le fait depuis le début de l’année. Cela ne va pas être simple, il va vraiment falloir gagner tous les matchs déterminants qui arrivent, et même peut être à créer la surprise lors de certains matchs à l’on nous attend moins. Il faut que l’on garde l’état d’esprit positif que nous avons pu avoir à Plouvorn ou bien même contre Lanester. Nous avons les capacités de faire de belles choses, mais il faut que l’on arrive à jouer toutes ensemble au même moment lors des matchs.
Tu connais bien la N3 après plusieurs saisons au SG RMH, pourquoi avoir rejoint le CPB Rennes ?
Après 5 années de N3 au SGRMH, le projet de jeu de cette année ne me convenait plus, tandis que celui du CPB correspondant parfaitement à mes attentes. De plus, cela me permettait surtout de retrouver certaines filles avec qui j’avais pu jouer auparavant au Saint-Grégoire. Je suis donc super contente de retrouver mes copines et d’avancer avec cette nouvelle équipe vers cet objectif de montée en N2.
En tant que joueuse expérimentée, comment gères tu l’intégration des jeunes joueuses en seniors ? Quels conseils peux-tu leur donner pour les prochaines années ?
Avoir des jeunes joueuses permet d’élever le niveau global de l’équipe. On voit qu’elles arrivent avec l’envie de jouer en N3, on est là en tant que joueuse expérimentée pour les intégrer au mieux en leur donnant des conseils que l’on a pu acquérir lors de ces précédentes saisons. Mais c’est aussi, une certaine pression et une motivation d’avoir ce rôle, car il faut en tant que cadre élever aussi son niveau de jeu personnel. L’intégration des jeunes à une action positive pour cette équipe. Même si, je me considère encore comme jeune à 22 ans !!
Le principal conseil que je peux leur donner est de continuer à prendre du plaisir en jouant au handball le reste viendra avec.
Peux-tu nous en dire plus sur toi ?
Professionnellement, je termine mon Master 2 Environnement et Droit cette année. J’ai eu la chance de pouvoir le réaliser en alternance, je bosse donc parallèlement dans un bureau d’étude d’aménagement du territoire. Cela demande donc une certaine organisation avec le hand, mais pour le moment, j’arrive à faire les 3 en même temps !
16 février 2018