Il est l’un des plus anciens de l’équipe, Romain Charrier revient sur le long déplacement dans le Béarn et sur la prochaine rencontre face à Bruges…

Romain Charrier

Après un long voyage, vous revenez de Pau avec un match nul. Que peux-tu nous dire sur ce match ?

Nous ne sommes pas mécontents du résultat, même si nous aurions bien sûr pu faire mieux. On égalise dans les 5 dernières secondes pour prendre les 2 points sur une belle action de Thomas Ruellan. Il n’est jamais simple d’aller jouer à Pau avec le déplacement qui est à la fois long et festif (et oui, c’était la St-Patrick, Slainte* !). De plus, les blessures de Thibault Minel et Jean-Baptiste Laz, n’aident pas.
*Santé !

Vous retrouvez la salle Charles Géniaux avec comme adversaire Bruges, un adversaire à votre portée ?

On joue Bruges depuis pas mal d’années, c’est une équipe qui nous a réussi par le passé. J’espère que ça va continuer cette année. Je pense plutôt que notre plus grand adversaire, c’est nous-même, on est parfois capable de passer à côté d’un match.

Comment abordez-vous cette rencontre ? Dans quelle forme se présente le groupe ?

Jouer à domicile à une saveur particulière, je pense que tout le monde sera mobilisé à 110% pour ce match avec une grosse envie de faire de notre mieux. Ce sera, je l’espère, avec un groupe complet, malgré des convalescents.

Une victoire vous permettra de conforter votre place au classement ?

Mais surtout de bien lancer la soirée Irlandaise prévue après le match ! Je n’ose demander à Franck de jouer en Kilt…

Justement, ce match aura une saveur particulière puisque nous fêterons aussi la Saint-Patrick en marge du match. Parle nous de cette passion que tu as pour le pays Celtique…

C’est une passion qui s’est construite depuis que j’ai commencé à regarder le tournoi des 6 nations (5 nations à l’époque) et que je voyais jouer des artistes tels que : le capitaine du 15 du trèfle : Brian O’Driscoll ou encore des joueurs tels que Ronan O’gara ou Peter Stringer. Cette passion a grandi lors du festival interceltique de Lorient et en traînant dans les pub à Guinness.. Enfin, un voyage en Irlande pour mes 25 ans avec d’anciens joueurs du CPB n’a que confirmer à quel point la façon de vivre et la mentalité irlandaise était géniale ! Ce qui me fait le plus plaisir, c’est de partager cette passion avec Olivier Laz, un vrai celte. « Pour l’Irlande Brate ! » (petite phrase que l’on se dit avant les matchs pour se motiver)

Présent depuis 2010, tu es un des plus anciens de cette équipe, comment vois tu le club évoluer ?

Le club prend le bon chemin et se structure intelligemment avec une formation de plus en plus qualitative, un recrutement intelligent, mais aussi le développement du handball féminin ce qui est vraiment un très bon choix. Je pense que le CPB en surfant sur la vague en étant à la pointe a encore de beaux jours devant lui. Cependant, je reste parfois nostalgique de mes premières années au club, des gens qui l’ont quitté ou qui sont moins présents au club, mais tant que l’on garde cet état d’esprit familial, c’est l’essentiel !

Ou en es tu professionnellement ?

De quoi sera fait l’avenir ? En STAPS, option éducation motricité, avec le compère Maël Saulnier, on envisage tout deux de préparer le concours du CAPES pour devenir professeur d’EPS.

Un petit message à passer au supporter de la #teamCPB pour samedi ?

#Venezenvert! #Slainte ! #Pourl’Irlandebrate ! #fraise (hashtagada) !