N1M. Stade Valeriquais – CPB Rennes : 27-14. Les cerclistes, dépassés par les événements et malgré un sursaut en seconde période, se sont laissés piéger en baie de Somme.

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Romain Charrier et les Cerclistes ont tout de même prouvé leurs capacités en seconde période, sans revenir au score pour autant. – Crédit Archives Ouest-France

 

« Nous avons fait une première période catastrophique et la deuxième était à peine meilleure, » souligne Franck Prouff, le coach rennais à l’issue d’une rencontre complètement ratée, samedi soir, où les Normands de Saint-Valéry-en-Caux (Seine-Maritime) ont infligé une correction 27-14 à son rival d’un soir. « Nous navions aucune agressivité offensive et nous cherchons la cause de ce blocage complet de mes joueurs. Depuis trois semaines, nous enchaînons des rencontres ratées. Peut-être, nous nous sommes vus trop beaux et nous payons cash. Nous allons essayer de nous voir en début de semaine pour repartir de bonnes bases et marquer les trois points lors de la prochaine rencontre. »

Les statistiques de cette première période parlent d’elles-mêmes. Le CPB Rennes a marqué quatre buts et en plus l’un n’était pas valable (la balle avait tapé le poteau qui est derrière le but avant de revenir en jeu, le goal Florian Tike a effectué dix arrêts et les Rennais ont tiré cinq fois à côté. Cela fait bien maigrichon pour contrecarrer une formation locale qui n’était pourtant pas au mieux mentalement restant sur des défaites, dont la dernière en Coupe de France. Heureusement que dans ce naufrage collectif, le gardien Nicolas Lemonne a sauvé la baraque en effectuant durant cette seule première période 14 arrêts et souvent en un contre un. Lui seul a épargné l’humiliation en cette première période à sens unique où les Rennais sont tombés sur une défense rigoureuse à défaut d’être fantastique. Autre circonstance atténuante, la blessure de Jean-Baptiste Laz, en début de rencontre, victime d’une béquille, cela a probablement déséquilibré le moral de l’équipe. Il a fini le match mais sur une jambe.

À la pause 13-4, la rencontre était quasiment jouée mais, Rennes a eu le sursaut d’orgueil qui aurait pu faire croire à un invraisemblable exploit. En accélérant, en tentant des tirs plus lointains et en essayant de se faire violence, les Bretons ont pendant un quart d’heure fait face et sont même revenus à cinq buts 16-11 à la 45e minute. Saint-Valéry-en-Caux s’est montré à son tour maladroit dans ses choix offensifs et a prouvé qu’il était encore convalescent. Seulement, un but de Fatoux et un autre de Deshayes et Rennes s’est littéralement décomposé. Les dix dernières minutes étaient dures à vivre pour l’entraîneur Franck Prouff qui a assisté impuissant à la débandade totale. De 22 à 14 à cinq minutes de la fin, la marque a enflé pour se terminer sur le score de 27 à 14. Il reste à espérer que ce grand coup de pied au derrière va réveiller l’orgueil des Rennais pour le prochain match.

STADE VALERIQUAIS – CPB RENNES : 27-14 (13-4).
Arbitres : MM. Ragaine et Langevin.
300 spectateurs.

STADE VALERIQUAIS : Tike (15 arrêts) dans les buts – Marcsiz, Brancy, D. Fitte-Duval, C. Deshayes 8, Omer, De Souza 1, Keita 1, Fatoux 5, P. Fitte-Duval 6, N’Goulou 6, Lemarchand. Ent : C. Bazin.

CPB RENNES : Lemonne (14 arrêts) puis O. Laz (4 arrêts) dans les buts – J.P. Laz (2 dont 1 pen.), Mathey 3, Thouminot 1, Olivré, Charrier 2, Launay, Marty 3, Bouilly, Vu, Guerin 1, Rouellan, Jacqua-Boror 2. Ent : F. Prouff.

Ouest-France – Ille et Vilaine – 04/12/2016