Coupe de France. Nancy (Proligue) – CPB Rennes : 36-31. Malgré une belle remontée en deuxième période, les Rennais s’inclinent face à plus fort.

Sur le papier, Nancy avait, certes, réalisé la belle opération du tirage de ses 8es de finale en héritant du plus « petit » candidat de la promotion 2018-2019. Encore fallait-il assurer le « grattage » de ce ticket – a priori gagnant – dans un contexte de surmenage plutôt inhabituel pour des Nancéiens contraints de disputer leur deuxième match (à enjeu) en moins de 48 heures…

Mission accomplie par Antoine Blanc et sa troupe, qui se sont ouvert, ce dimanche face à Rennes (N1), les portes des quarts de finale de la Coupe de France (36-31) : un niveau qu’aucune équipe nancéienne n’avait plus atteint depuis 20 ans et le mémorable déplacement du SLUC à Chambéry (32-30).

Dans l’ensemble plutôt sérieux et appliqués, les Nancéiens – dans une configuration passablement renouvelée et rajeunie – n’auront mis qu’un petit quart d’heure à prendre l’ascendant sur une valeureuse équipe bretonne encore au contact (8-8), mais bientôt punie sur son premier gros temps faible… et quelques options tactiques finalement peu pertinentes.

Alors que Franck Prouff, le coach rennais, insistait dans sa stratégie du « No Goal », ses hommes ne tiraient guère profit de leur supériorité numérique en attaque et s’exposaient aux contres de joueurs lorrains efficaces dans leur jeu de transition et leurs engagements rapides.

À l’image du moral breton, le score en prenait un coup, musclé par un opportun 10-3 (8-8, puis 18-11).

Nancy s’est fait peur

Des occasions de tuer définitivement la rencontre, le GNMHB allait encore en rencontrer quelques-unes. Le sort semblait d’ailleurs scellé après cette nouvelle réalisation de Marc Leyvigne (28-19 ; 38′) qui donnait neuf buts d’avance aux pensionnaires de Proligue.

Mais les effets de la fatigue et du relâchement devaient finalement prolonger de quelques minutes le suspense et l’intérêt de ce 8e, totalement relancé lorsqu’à six minutes de la sirène, Enzo Handjou ramenait le CPB à deux petites longueurs (31-29 ; 53′), offrant à son équipe un sursis assez inespéré. De courte durée.

La dernière accélération nancéienne était la bonne, et c’est finalement dans un petit fauteuil que le GNMHB fracassait le rêve breton (36-31).

NANCY – CPB RENNES : 36-31 (21-17).

650 spectateurs environ.

Arbitre : MM. Picard et Vauchez.

NANCY : Gardien : Bonneau (7/38). Les buteurs : Blanc (4/5, dont 1/1 pen.), Vukicevic (3/7), Ogando (8/10), Bonneau (1/1), Groff (4/5), Leyvigne (4/6), Bois (4/6), Ducreux (2/2), Costa (1/3), Soltane (0/3, dont 0/1 pen.), Dentz (5/8, dont 0/1 pen.).

CPB RENNES : Gardien : Delourmel (5/26), O. Laz (8/23). Les buteurs : Thouminot (2/4, dont 2/4 pen.), J.-B. Laz (1/2, dont 1/1 pen.), Saulnier (9/13), Marty (5/8), Minel (3/5), Serniet (5/11), Suzeau (0/1), Vu (0/2), Morvan (3/3), Handjou (3/3).

Ouest-France – Ille et Vilaine – 11/02/2019